Historique

Un peu d'histoire

Aujourd'hui

Les bateaux de plaisance ont remplacé les péniches sur le Canal du Rhône au Rhin (Freycine) et les bords du Doubs permettent de pêcher. Brevans est sur le circuit d'un sentier de découverte intercommunal qui permet de visiter à pied ou en vélo le Nord-Jura.

Benjamin CONSTANT

Ecrivain, pilosophe, Benajamin CONSTANT de Rebèque né à Lausanne le 25/10/1767, fils de Louis-Arnold-Juste CONSTANT et d'Henriette-Pauline de Chandieu, était un homme politique défenseur de la liberté.

10/11/1767 : Henriette de Chandieu, sa mère, décède alors que Benjamin n'a pas encore 1 mois.

1772 : CONSTANT est confié à Marianne MAGNIN, à laquelle Juste de CONSTANT signe une promesse de mariage.

1775 - 1779 : Les CONSTANT séjournent alternativement à Bruxelles, Lausanne, et en Hollande.

1779 : A Bruxelles, Constant écrit "Les Chevaliers", roman héroïque en 5 chants.

1782 : Benjamin s'inscrit à l'université d'Erlangen.

1785 : Benjamin séjourne à Paris, chez les Suard avant de regagner Bruxelles. Juste ramène son fils Benjamin en Suisse où il commence à travailler à une histoire du POLYTEISME.

1786 : Benjamin a écrit son essai sur la discipline militaire des romains. Il s'éprend de Harriet Trévor-Burton, femme de l'ambassadeur d'Angleterre à Turin.

1787 : le 8 Juin, Constant tente de se suicider à l'opium.

1788 : Constant quitte Lausanne pour s'installer à Brunswick où il est nommé Chambellan à la cour du Duc, puis il est nommé conseiller de légation à la cour de Brunswick.

1795 : De retour à Paris avec madame de Staël, Constant fait ses débuts politiques.

1796 : Constant publie sa première brochure publique importante, De la force du gouvernement actuel et de la nécessité de s'y rallier. Constant et Madame de Staël retournent en Suisse. Constant vit tantôt à Lausanne, tantôt à Coppet.

1797: Constant écrit des réactions politiques, il est ensuite nommé agent municipal à Luzarches.

1799 : Constant est nommé membre du Tribunat.

1800 : Constant prononce son premier discours où il fait très vite figure d'opposant.

1802 : Constant est éliminé du Tribunat.

1804 : Le 26 novembre, Constant part pour Brevans et passe quelques jours chez son père.

1805 : Le 3 juillet en compagnie de Barante et de Hochet, Constant prend la route de la Suisse. Ils arrivent à Coppet le 19. Barante s'installe chez son père à la préfecture, Constant et Hochet à Coppet. Constant passera un an en Suisse, entre Lausanne, Genève et Coppet, faisant aussi quelques visites à son père à Brevans.

1806 : 4 février, Constant commence la rédaction des "Principes de politique".

1807 : Le 3 juillet, Constant est chez son père à Brevans. Le 17, il rejoint Madame de Staël à Coppet. le 6 décembre, Constant prend la route de Besançon où il doit retrouver Charlotte de Hardenberg. Ils s'installeront à Brevans.

1808 : 9 février, Charlotte et Constant sont de retour à Paris. Le 5 juin, lors d'un nouveau séjour à Brevans, Constant épouse secrètement Charlotte. En juillet, Constant s'installe à Coppet. Décembre, il retrouve Charlotte à Brevans.

1812 : Juste Constant meurt le 2 février. Le 14 décembre, Constant est nommé membre correspondant de la Société Royale des Sciences de Göttingen.

1814 : Napoléon abdique le 6 avril, Constant rencontre le tsar Alexandre le 7 mai.

1815 : Constant souhaiterait être élu à l'institut. Napoléon est de retour en France le 5 mars, Constant revient à Paris le 27 mars, il est reçu plusieurs fois par l'empereur entre le 14 et le 21 avril, et finit par être nommé au conseil d'état, il s'empresse de rédiger l'acte additionnel aux constitutions de l'empire. La débâcle de Waterloo est connue à Paris. Constant est exilé le 19 juillet, et l'ordre sera révoqué par le roi le 24.

1816 : A Paris, la chambre est dissoute le 10 septembre, Constant décide de revenir en France.

1817 : Constant est candidat à l'Académie. Il échoue 2 fois.

1818: le 6 février, Constant donne sa 1ère conférence à l'Athénée Royal sur l'histoire des religions. Constant se casse une jambre durant l'été, il restera boiteux. En octobre il échoue aux élections.

1819 : Constant est élu député de la Sarthe.

1820 : Constant fait plusieurs discours à la chambre et propose des lois sur la liberté de la presse.

1821 : Constant fait un discours à la chambre contre la traite des noirs. En octobre il échoue lors du renouvellement partiel de la chambre. Le 14 décembre, considéré comme moralement complice dans le complot Berton dirigés contre les Bourbons, Constant est condamné en cour d'assises à une amende et à six semaines de prison.

1824 : Mars, Constant est élu député de Paris.

1825 : Constant prononce un discours remarqué le 13 juillet sur la loi d'indemnité d'un milliard aux émigrés.

1827 : Février, mars, Constant se bat à la tribune pour défendre la liberté de la presse. Août, Constant fait un voyage en Alsace, où il est reçu triomphalement. Novembre, la chambre est dissoute mais Constant est élu à la fois dans la circonscription de la Seine et dans celle du Bas-Rhin; il choisit la seconde.

1828 : Mars, Constant réunit ses discours parlementaires et les publie en 2 volumes. Novembre, une nouvelle fois, Constant n'est pas élu à l'académie qui lui préfère Prosper de Barante.

1830 : Dissolution de la chambre le 21 mars. Juin, Constant est réélu à Strasbourg. Malade, il s'installe à la campagne. 27-29 juilet, révolution à Paris, dite des "Trois Glorieuses". 30 juillet, Constant rédige une déclaration en faveur de Philippe d'Orléans et fait partie du cortège qui l'accompagne à l'hôtel de ville le lendemain. 2 août, Charles X abdique. Louis-Phillipe 1er devient "Roi des Français". 27 août, Constant est nommé président d'une section au conseil d'état. 18 novembre, Constant échoue encore à l'académie. 19 novembre, il prononce son dernier discours à la chambre. 8 décembre, Constant meurt, assisté de Charlotte et de Coulmann. 12 décembre, des funérailles nationales sont organisées. Constant est inhumé au Père-Lachaise. Le groupe de Coppet se définit par les luttes qu'il mène et la guerre qu'on lui fait. Le groupe de Coppet se définit notamment par l'opposition à Napoléon.